A lui seul, son nom chatouille l’imagination et invoque toutes les idées fantasques que nous avons toujours fabriquées quant à son pays d’origine. Lara Joher est une jolie blondinette au raffinement désarmant, comme sait en faire le pays du cèdre. De surcroît, elle est designer de bijoux.
Cela en fait trop pour les esthètes que nous sommes !
C’est la raison pour laquelle nous avons suivi son parcours depuis qu’elle a débarqué au bled… jusqu’à ses récentes fiançailles avec Osama Jaber, un Jordanien qui ne manque pas de charisme. A eux deux, ils forment un jeune couple digne des meilleurs magazines people.
Morocco of my heart
Au départ, c’est une histoire d’amour qui a lié Lara au Maroc. Elle dont les parents lui ont inculqué le sens du voyage, a d’abord planté sa tente en Côte d’Ivoire, accompagnant sa petite famille, avant de découvrir le pays du soleil couchant, lors d’un périple, avec les yeux d’une gamine curieuse et avide de nouveaux paysages, de nouvelles cultures… « Ma famille et moi avions été séduites par le royaume », déclare la pasionaria de l’Afrique. Les années sont passées mais le rêve de la famille d’élire domicile au royaume n’a pas flétri. « Nous avons fini par nous y installer en 2001. Et depuis, bien que je n’arrête pas de me déplacer entre Londres et Beyrouth, j’y reviens toujours et y vis jusqu’au jour d’aujourd’hui », ajoute Lara. Sa griffe LJ Accessories est aujourd’hui connue et reconnue au Maroc et ailleurs. Normal, nous diriez-vous ! Lorsque la passion y est, le succès suit. Mais détrompez-vous. Certes, la jeune femme a manifesté, toute petite déjà, une fascination sans bornes pour les bijoux et accessoires, elle a aussi mené à bout son projet de faire des études en Jewelery Design, mais elle a surtout eu le cran de lancer sa propre marque en pleine période de crise, tout en travaillant pour des particuliers et des bijoutiers. L’entreprise était d’autant plus difficile que Lara a réussi aujourd’hui, à continuer, non seulement, à créer une gamme d’accessoires uniques, design et accessibles à tous, mais aussi, à proposer des bijoux sur mesure, à la demande de ses clients. « Le budget ne devrait plus être un obstacle », est la devise de la jeune artiste
Rendez-vous avec l’amour
Et c’est sa passion qui a mis l’élu de son cœur sur son chemin, au Maroc, son pays d’adoption. « J’ai rencontré mon fiancé ici-même, lors d’un évènement qui a réuni les professionnels de l’évènementiel. Durant donc, l’édition de 2010 du Dom&Event, nos cœurs se sont embrasés, chacun dans son stand. Nous avons fait connaissance. Et depuis, nous avons enchaîné les sorties et les heures interminables au téléphone. La magie a fini par opérer », se rappelle avec nostalgie Lara Joher. Un jour, Osama l’emmène à Dar Bouazza et contre toute attente, lui demande si elle accepterait de porter son nom, de passer le restant de ses jours à ses côtés, de devenir son épouse. « A Dar Bouazza, là où tout a commencé, lors de cette foire qui a vu notre amour prendre son envol, c’est là-même qu’Osama m’a demandée en mariage. Je ne pourrai jamais oublier cet instant sorti tout droit d’une comédie romantique. Bercés par le bruit des vagues majestueuses de cette plage interminable, nous étions hors du temps. Je le revois encore me murmurant des mots d’amour et se mettant à genoux, une magnifique bague à la main, sous les couleurs du soleil qui s’évanouissait sur l’Atlantique… rien d’extraordinaire en somme, mais c’était tellement romantique et simple, à l’image des personnes que nous sommes. J’ai succombé à la joie et l’émotion m’a envahie. Bien sûr, j’ai accepté sa demande. », témoigne la jeune Libanaise.
Des fiançailles au goût du cèdre
Top chrono ! Un mois et pas un jour de plus, a séparé la demande en mariage, des fiançailles. Il a fallu, non seulement, tout préparer à temps, mais le faire à la perfection. « Nous avons d’emblée, opté pour des fiançailles en grande pompe, puisque nous savions d’ores et déjà que le mariage allait avoir lieu dans un autre pays ». C’est donc, à Beyrouth, dans le prestigieux hôtel Four Seasons, que la princesse libanaise et son chevalier jordanien ont échangé leurs vœux, en présence de leurs familles respectives. « Etant libanaise et ayant vécu essentiellement en Côte d’Ivoire et au Maroc, c’est-à-dire, loin du Liban, conjugué au fait que mon fiancé soit Jordanien, on a beau essayer par tous les moyens de restreindre la liste des invités mais elle était quand-même longue », raconte Lara, comme pour se justifier quant aux grandes fiançailles qu’elle a faites et dont les photos ont même été publiées dans certains magazines people. Et d’ajouter : « finalement, même si on passe son temps à prévoir les détails les plus infimes, on est toujours surpris par le résultat. Tout compte fait, je ne regrette pas de m’être investie dans une fête comme celles-ci car les souvenirs valent tous les efforts du monde ». Ce soir-là, Lara Joher a déployé une dégaine altière en robe mauve signée par le grand styliste libanais Zuhair Murad.
Sa silhouette élancée a parfaitement épousé la coupe fluide de la création. Son teint légèrement hâlé et sa chevelure blond-cendré ont été rehaussés par les ornements de la robe.
La décoration de la salle, quant à celle-ci, était en harmonie avec la tenue de la fiancée, conformément au souhait de cette dernière.
Divisée en deux parties, la salle de fêtes du Four Seasons Beyrouth, a abrité quelques tables autour de la piste de danse tandis que le reste des convives a été placé dans d’autres tables plutôt surélevées, histoire de permettre à ceux qui n’étaient pas au premier rang d’avoir une vue d’ensemble sur la piste. « Nous avons tenu à ce que la décoration florale soit dans les teintes lilas. Une fois tous les invités installés, Osama et moi avons investi la salle aux lumières tamisées, suivant le célèbre violoniste Jihad Akhl. Celui-ci a assuré la première partie de l’animation. Puis, le chanteur libanais Hicham el hajj a pris le relais. Vers minuit, le DJ est intervenu afin d’enflammer la piste et clôturer la soirée sous le signe de l’euphorie. Enfin, la pièce montée était d’une grande simplicité. Sa seule fioriture était des fleurs en rappel du thème de toute la soirée », raconte la jeune fiancée qui est déjà entrain de préparer la cérémonie de son mariage. A la question : « Que prévoyez-vous pour ce grand jour ? », Lara a répondu : « toujours la même finesse, la même simplicité et bien entendu, de l’élégance ».
En revanche, pour cette soirée, c’est le Maroc qui a été choisi par les fiancés. Dans quelques mois, Lara et Osama se diront oui pour toujours dans le cadre d’un mariage plutôt libanais. « De nos jours, le mariage libanais est plutôt moderne avec, tout de même, quelques petites notes traditionnelles. Très peu de coutumes ont survécu au temps. Nous ne portons pas de tenue traditionnelle mais plutôt une robe blanche. En revanche, la mariée est accompagnée par la « Zaffé » à son entrée. Hormis cette touche de « libanité », tout se déroule comme à l’Occidentale : la musique jouée balance entre l’Orientale et l’Internationale sans oublier la « Dabké », symbole musical de cette région du bassin méditerranéen. Cette musique aux rythmes endiablés sert aussi à réunir toutes les générations. Ainsi, les convives et les mariés passent la soirée à danser. Ce moment de partage est mémorable. Vers la fin et avant le départ des mariés, certains aiment clôturer la soirée en beauté en demandant à la mariée de jeter son bouquet de fleurs en direction des jeunes filles derrière elle », conclut Lara comme pour nous donner un avant-goût de son mariage.