Ils sont jeunes, beaux et intelligents. Ils s’aiment surtout ! Pas comme au premier jour, comme le voudrait la chanson, puisque Manal et Karim ont d’abord fait l’expérience de l’amitié avant de décider de lier leurs vies. Mais le plus intéressant dans leur histoire, c’est leur humour tous azimuts, jusque dans leur cérémonie de mariage. Ce jeune couple d’assureurs a parfaitement compris qu’il fallait joindre l’utile à l’agréable, ou plutôt, l’amusement aux traditions. Confessions d’un jeune marié
Si le mariage n’a jamais été une fin en soi pour la plupart des couples interviewés par notre équipe, leurs cérémonies de mariage, elles, ont fait rêver les convives et les milliers de fans de Chicadresse. C’est dire que, subrepticement, nous nous orientons vers des personnes partageant la même passion… un certain sens des valeurs, que nous. Ce n’est pas pour rien que tous les mariages que nous vous présentons dénotent d’une véritable volonté des protagonistes d’en faire un semblant de conte de fées, un souvenir indélébile, une belle histoire à raconter aux aspirants à l’union et à garder dans nos mémoires. Et c’est réussi ! Dans le plus beau pays du monde, cette institution garde encore toute sa superbe et les vents et marées n’ont rien pu y faire. Aussi bien, Sana et Alan, que Salima et Amine en passant par Lara et Osama, sont animés par l’amour avec un A. leurs cérémonies, qu’elles soient simples ou sophistiquées, nous ont marquées par leur originalité et par tout le bonheur qui s’en dégage au fil des photos et des propos des nouveaux conjoints. Ce mois-ci, c’est Karim qui nous conte son histoire.
Le récit d’un marié
Dans la bouche d’un homme, l’effet est doublement romantique et le maelstrom de la fête est sans fin. « Nous avons décidé de faire ce mariage car quelle meilleure occasion que celle-ci pour partager de beaux moments en compagnie de nos amis et de nos familles ? Cette consécration de notre amour en public était aussi et surtout, une occasion de faire plaisir à nos parents », répond d’emblée Karim à la question : que représente tout ce cérémonial pour vous ? Le jeune courtier en assurances s’est ensuite épanché en évoquant toutes les anecdotes qui ont marqué la soirée du sceau de la drôlerie.
En premier lieu, arrive « le cauchemar vécu par ma petite femme à bord de la fameuse Mida et ornée par la So lourde tenue Fassie ! », le couple n’a en effet, pas eu la possibilité d’investir le jardin converti en majestueuse salle de fêtes après en avoir sacrifié arbres et arbustes. La situation était d’autant plus embarrassante que l’orchestre Azizou, orchestre spécialiste des mariages au Maroc, s’était empressé de chanter son plus beau morceau. Le refrain était presque à sa fin lorsque « les porteurs » de la Mida de la mariée ont enfin, réussi à traverser la porte. « Il fallait quand-même garder le sourire pour la caméra », s’empresse d’ajouter Karim, dans un élan d’humour nostalgique.
Anecdotes et compagnie…
« L’ambiance délurée que j’ai déclenchée et les rires en éclats, lorsque j’ai sorti mon téléphone du haut de la Âmmaria pour filmer la scène », énumère en deuxième lieu le jeune marié. Et d’ajouter : « Les amis qui ont commencé à me balancer en l’air sur la chanson « I will survive », mais pas que cela ! Ils m’ont par la suite, assis sur une chaise pour la propulser le plus haut possible… C’était un grand moment de stress, mais grandiose ! ». enfin, les héros de la soirée ont confirmé leur statut de « jeunes premiers » de la trame de leurs épousailles en prenant la pose avec leurs amis, tout en tenant dans les mains chacun une ardoise où l’on a pris le soin d’écrire « Just » et « Married », pour à la fin, troquer ces deux mots par « Game » et « Over », « histoire de mettre fin à une vie de débauche sans but précis », fulmine l’assureur pour clôturer son récit en beauté. Certes, parfums et mouchoirs brodés ont été distribués par Karim et Manal aux 550 invités qui venaient certainement d’assister au mariage le plus marrant de leur vie, mais ce sont autant de situations cocasses et imprévisibles voire improvisées que les mariés se racontent encore autour d’une table en compagnie de leur clique d’amis qui les a vus se fiancer en haut d’une dune de Merzouga, un soir de plein lune, des étoiles plein le ciel, à minuit.
Just Married !
« Il fallait surtout faire attention à ne pas perdre la bague ! Tout le monde attendait ce moment-clé de la soirée, sauf elle à qui j’ai fait la surprise en la demandant en mariage », déclare Karim pour qui, visiblement, les anecdotes et la fin de la soirée prennent beaucoup plus d’importance que les tenues de la mariée savamment façonnées avec des pierres Swarovski par le couturier personnel de sa belle-mère… « Nous avons quitté les lieux à bord d’une jaguar décapotable de collection qui date des années 70, suivis de tous nos amis jusqu’à l’hôtel Art Palace où nous avons eu droit à la suite Royale Shehrazade. Nous y avons poursuivi la fête jusqu’à 9h du matin. Ensuite, nous avons pris la direction de Barcelone pour un voyage de noces de 3 jours uniquement. La lune de miel est réservée pour février 2014 dans un des endroits les plus paradisiaques de la planète… », ajoute t-il, non sans entrain.
Quand le goût s’en mêle…
Pour le reste, c’est une pléthore de prestataires de services tous plus doués les uns que les autres, auxquels ont fait appel les organisateurs du mariage de ce jeune couple d’assureurs, en l’occurrence, les parents de Karim qui ont pris très à cœur la transformation de l’immense jardin de leur maison en un concentré de beige et de doré, sous la houlette d’un décorateur connu sous le nom de Louay. Ce dernier a orchestré avec maestria la mise en place des tables, le choix des fleurs comme centres de tables ou pour d’autres utilisations, mais aussi l’entrée de la cuisine par les serveurs… résultat des courses : un style à la fois élégant et épuré mélangeant sur des meubles romantique cupcakes et chamallows dans différents ustensiles en verre fin, pour le plus grand plaisir de Karim qui raffole des gâteaux de Diana Arevalo, fondatrice de « J’adore les Cupcakes ».
Musique, cuisine et plaisirs des sens…
La musique, elle, a été assurée par le 1er orchestre spécialiste des mariages au Maroc nommé Azizou. Larbi Zaoua a ainsi fait danser le gotha casaoui et r’bati invité à ce somptueux mariage, sur des morceaux variés histoire de satisfaire tous les goûts. Hormis le chanteur tunisien Lotfi Bouchnak, ami et invité de la famille, qui a été affrété pour assister à la soirée ce soir-là, la diva Pamela Knight en compagnie de son groupe, ont réussi à imprégner l’ambiance d’une pointe de fantaisie très américaine. Le traiteur Laaraki, avec la complicité de Dada Zahoua ont remporté avec brio le pari de régaler tout le monde en préparant un menu international composé de 4 entrées: italienne, française asiatique, et marocaine. Le plat de résistance était composé du Mechoui classique et d’un poulet au fruits secs. Enfin, le dessert contenait glaces, un gâteau et des fruits.
Pour finir, Manal a choisi la fameuse Majda Benjelloun comme Neggafa.