Parce que La Fashion Days ne se veut pas uniquement un évènement de mode, la Fédération de la Couture Traditionnelle Marocaine a consacré, lors de l’édition de cette année, l’art engagé. Nabil Ayouch, Mahi Binebine, Asmaa Khamlichi et Radu Mihaileanu ont ainsi, été dignement remerciés pour leur apport au septième art et au rayonnement culturel de notre pays à travers le monde.
L’un de nos cinéastes les plus en vogue aujourd’hui, a reçu un prix de la part de la Présidente de la Fédération Marocaine de la Couture Traditionnelle. Une consécration qui vient s’ajouter à toutes celles raflées çà et là depuis la sortie de son dernier long-métrage « Les Chevaux de Dieu », un drame réaliste adapté du roman « Les Etoiles de Sidi Moumen » de Mahi Binebine, non moins salué par la critique. Entre une parution dans Fashion TV et un show de la danseuse Noor, Interview-express dans les coulisses du Four Seasons Hotel, avec l’auteur de « Ali Zaoua ».
Qu’est-ce que cela vous fait d’être consacré un évènement de mode marocaine ?
Mais demandez-moi d’abord ce que cela me fait d’être dans les coulisses de ce défilé avec tous ces mannequins ! Et bien, cela me fait certainement plaisir.
C’est un monde tellement différent du votre…
C’est ce que je disais à Mahi Binebine. C’est un monde déjà. Impressionnant ! Surtout lorsqu’on voit l’envers du décor.
Après l’immense succès des « Chevaux de Dieu », que faîtes-vous actuellement ?
J’écris. Je suis sur d’autres projets dont notamment, certains avec mon ami ici présent
Que pensez-vous du caftan ?
Le caftan n’est plus Marocain. Il est devenu mondial. J’en ai vu d’ailleurs, un magnifique ce soir, porté de manière un peu Indienne. Je trouve que c’est typiquement l’objet marocain qui réussit à faire le tour du monde et à s’universaliser.
Photos de Driss Ben Malek pour Chicadresse.ma
Interviews réalisées par Asmaa Chaidi